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Tout prédicateur chargé de présenter la parole de Yahuwah à un public autre que sa congrégation locale sera, à un moment ou à un autre, confronté à la question de la pertinence de son message. Avec quelle audace, un étranger à une communauté, peut-il pour parler de la part de Yahuwah à des gens qui se considèrent comme des enfants de Yahuwah, surtout quand le message n'est pas si agréable ?
C’est à un tel défi que le prophète Michée a dû faire face, car pour Jérusalem, où il a proclamé la parole de Yahuwah, il était un étranger. S'il avait été originaire de Jérusalem, il aurait été identifié comme « Michée, le fils de tel ou tel homme ». Ésaïe a prophétisé à Jérusalem à peu près à la même époque que Michée ; étant de Jérusalem, il a été identifié comme "Isaïe, fils d'Amoz". D'autre part, Michée venait de Moresheth, un petit village dans la région montagneuse de Juda, à environ trente-deux à quarante kilomètres au sud-ouest de Jérusalem. Sa marque d'identification n'était donc pas sa filiation mais sa ville natale. Michée est allé à Jérusalem pour parler à un peuple et à des dirigeants qui n'étaient pas les siens. Michée ne s’est pas exprimé de sa propre initiative. Michée n’a pas parlé selon sa compréhension personnelle de la situation. Il ne parlait pas par dépit pour les riches et les puissants. Il n'a pas parlé par envie et par jalousie pour les riches de la société. Il a prêché car il était soucieux pour la nation et son peuple, et pour les exhorter à changer leurs habitudes afin d’éviter la colère de Yahuwah. Lorsque Michée a parlé de jugement, de désastre et de destruction, ce n'était pas un vœu pieux. Mais c'était la parole que Yahuwah lui avait donné concernant Samarie et Jérusalem pendant les règnes de Jotham, Achaz et Ézéchias. Samarie et Jérusalem étaient respectivement les capitales du royaume du nord d'Israël et du royaume du sud de Juda. A l’époque de Michée ces deux villes étaient les centres d'autorité et de pouvoir de ces deux nations. Ces deux villes représentaient leurs nations et, par conséquent, les paroles adressées à ces villes s'adressaient également aux nations d'Israël et de Juda. En tant que centres d'influence, ces villes étaient responsables de ce qui se passait dans le reste de leur nation respective. Pour ainsi dire, lorsque Samarie et Jérusalem ont éternué, Israël et Juda ont attrapé un rhume. La référence aux règnes de Jotham, Achaz et Ézéchias en dit long sur ce qui se passait au moment de la prophétie. Les règnes de ces trois rois de Juda durèrent cinquante-cinq ans au total. Seulement une génération avant cette époque, Israël et en Juda avaient connus une période de stabilité politique et de paix, accompagné d'une économie florissante et dynamique qui avait abouti à une grande richesse et prospérité. Pendant les jours de Jotham, d'Achaz et d'Ézéchias, les gens profitaient encore de cette prospérité, de la richesse, de l’abondance et du luxe des temps passés.
Cependant, il y avait malheureusement beaucoup d’injustice dans la répartition de la richesse. C’était une époque à la fois de grande abondance et de grand besoin ; une époque de grande affluence et de grande privation, d’immense gain et de grande perte. C’était une époque de grande richesse et cependant de grande pauvreté. C’était une époque de grande réjouissance et de grand chagrin. C’était une époque d’immenses contrastes.
C’était l’époque ou Yahuwah révéla sa Parole à Michée – par une vision. Michée eut une vision spirituelle et physique. Il vit ce qui se passait autour de lui (ce qui était visible de tous) et ce que Yahuwah s’apprêtait à faire en conséquence (ce que personne ne voyait). Michée fut le témoin d’une révolution économique – l’afflux d’une abondance matérielle sur un peuple. Il vit l’opulence de la majorité, investit dans leurs terres et leurs maisons, leur être enlevés aux mains d’une puissante minorité qui les dépossédait de leurs propriétés par d’injustes moyens.
L’avidité insensible et la cruauté ont marqué la conduite d’hommes qui auraient dû se comporter avec humanité. Les riches étaient si avides de richesse qu’ils s’abaissaient au plus bas niveau pour récupérer et même gratter les petits restes laissés sur des bas-côtés. Ils n’avaient reculé devant rien pour satisfaire leur convoitise. Il vit la minorité puissante profiter des plaisirs de l’abondance matérielle pendant que la majorité impuissante était physiquement et émotionnellement écrasée par la pauvreté. Michée vit des gens en détresse oppressés par l’agonie du désespoir. Malheureusement, les oppresseurs étaient leurs frères et leurs sœurs. Les riches étaient absorbés par un matérialisme égoïste sans vergogne, à tel point que l’appauvrissement de leurs voisins et les préoccupations sociales de ceux-ci figuraient au bas de leur liste de priorités. Le pauvre, le faible, la veuve, les orphelins, et les démunis étaient livrés à eux-mêmes sans que personne ne s’intéresse à leur sort. L’anéantissement des valeurs personnelles et sociales culminait alors que la moralité était au plus bas. Personne ne plaidait la cause du pauvre. Personne ne prenait la défense de celui que l’on avait dépouillé. La malhonnêteté était à l’ordre du jour, et l’injustice était criante. Les juges qui étaient censés administrer la justice avaient été corrompu de sorte qu’ils jugeaient toujours en faveur des riches et des puissants. L’abus des autorités judiciaires et politiques avait causé la souffrance du peuple. Ceux qui étaient censés protéger le peuple, non seulement, négligeaient leur devoir, mais, à l’inverse, maltraitaient sans vergogne les plus démunis. Ceux qui devaient nourrir le troupeau, l’extorquaient.
Michée a vu les flagrants abus de pouvoir des fonctionnaires et la négligence des responsables religieux à corriger ce qui n'allait pas. Les prêtres et les prophètes approuvaient ce qu’ils auraient du condamner, et alors que toutes ces choses avaient lieues, le riche et le nantis continuaient d’odorer Yahuwah en toute bonne conscience. La véritable religion avait été pervertit au profit d’une religion de convenances. Ils voyaient Yahuwah comme un bienfaiteur au bon cœur et généreux qui bénirait toujours et ne maudirait jamais, qui approuverait sans jamais condamner. Les riches considéraient leur richesse mal acquise comme un signe d’approbation divine – puisque les prophètes qu’ils avaient corrompus ne leur disaient que ce qu’ils voulaient entendre. Ironiquement, au sein de tant d’injustice, la religion florissait et était devenue très populaire car elle ne condamnait pas leurs mauvaises voies. En apparence, ils avaient l’air très religieux alors qu’ils s’assemblaient dans le temple et prodiguaient des cadeaux et des offrandes à Yahuwah, mais intérieurement ils étaient mauvais et leurs mœurs étaient pourries.
Voilà ce qu’avait vu Michée à son époque, mais qu’est-ce-qu ‘un étranger aux États-Unis d’Amérique verrait en observant ce qui se passe dans ce pays ? En comparaison avec le reste du monde, les États-Unis d’Amérique sont une nation forte, puissante, remplie d’individus riches, débordants de richesse matérielle ; des individus vivant dans le confort et l’abondance dans des quartiers chics aux demeures élégantes remplies de meubles raffinés. De belles voitures, des vêtements à la dernière mode, et la meilleure nourriture, voilà ce que les Américains étalent fièrement devant le reste du monde. Le foyer chrétien américain type possède des placards rempli de vêtements et de chaussures rangés là depuis des lustres et qui ne seront peut-être jamais plus portés. Cependant la plupart des gens ne cessent d’acheter de nouveaux vêtements. Des individus qui possèdent déjà tant de choses, en veulent encore plus. Les Américains ne semblent pas satisfait tant qu’ils n’ont pas le dernier modèle de voiture, le vêtement de marque dernier cri ou le gadget populaire à la mode. Ailleurs, dans le reste du monde, et surtout dans les pays du tiers-monde, les gens n’ont presque rien, et même ce petit peu on le leur prend. Des personnes sont expulsées de leurs terres natales, terres sur lesquelles ils ont vécus depuis des siècles, pour que des sociétés minières multinationales exploitent l’or, le diamant pour satisfaire les demandes de leurs riches clients. Au quotidien des enfants meurent de faim et sont décimés par la famine. Dans de nombreux villages d’Afrique, quatre enfants sur cinq meurent avant d’atteindre leur cinquième anniversaire car l’eau qu’ils boivent est infestée par la vermine, les germes, les parasites et la maladie. On peut fréquemment voir des adolescents fouiller dans les ordures pour trouver de la nourriture - sinon, ils doivent survivre pendant des jours sans nourriture. Aussi pathétique que cela soit, des mères vendent leurs enfants comme esclaves ou prostitués car elles ne supportent pas de les voir mourir devant leurs yeux. Elles pensent qu’il n’y a pas d’autre issue pour assurer la survie de leurs enfants. En Afrique, des communautés entières sont décimées par le SIDA, la tuberculose et la malaria par manque d’accès aux traitements de soins. Le fossé entre les riches et les pauvres ne cesse de s’agrandir alors que le riche s’enrichi et le pauvre s’appauvri. Il est triste de constater que les riches ferment les yeux sur la misère et les souffrances autour d’eux. Ils font la sourde oreille face aux lamentations des pauvres et des miséreux. Il y a tellement d’inégalité, d’iniquité et d’injustice dans ce monde.
Yahuwah a révélé à Michée qu’Il jugerait le peuple à cause de l’inégalité et de l’injustice flagrantes dans le pays. Michée dépeint une scène montrant un palais de justice devant lequel Yahuwah rassemble tous les habitants de la terre pour une audience. Le sujet est d’une telle importance que tous les habitants sont conviés de se présenter devant leur Seigneur Souverain. La scène dépeinte ne ressemble pas une court de justice américaine dans laquelle un seul individu ne peut être à la fois procureur et juge, et où l’on peut faire appel au jugement prononcé dans une autre court de justice. Michée décrit une court traditionnelle ou le roi est souverain, et son verdict définitif. Yahuwah est le souverain de toute la terre. Il peut appeler quiconque, tout le monde, n’importe quand et n’importe où ; son jugement est définitif. Dans Michée 1.3, Michée nous invite à regarder l’apparence de Yahuwah pendant qu’Il rend jugement. Lorsque le Seigneur souverain apparait, c’est un spectacle impressionnant à voir.
Lorsque Yahuwah se révèle à Esaïe dans le temple, celui-ci s’écrit : « Malheur à moi ! Je suis perdu ! » (Esaïe 6.5). Pouvez-vous imaginer la scène lorsque Yahuwah sortira en colère pour exécuter son jugement ? Michée déclare, « Les montagnes se fondent sous lui, les vallées s’entrouvrent, comme la cire devant le feu, comme des eaux qui coulent sur une pente. » (Michée 1.4) Il y aura une destruction telle que jamais auparavant ! La théophanie de Yahuwah entraine une destruction totale.
Pourquoi Yahuwah est-il si en colère ? Qu’est-ce-qui a provoqué une telle colère et un tel jugement de la part de Yahuwah ? Comment Yahuwah, si miséricordieux, peut-Il être si impitoyable dans son jugement et sa rétribution ? A cause de la transgression et du péché des enfants de Yahuwah. C’est à cause de l’idolâtrie, la corruption et le mal : la condition terrible des pauvres, des impuissants, des opprimés et des délaissés. L’humanité souffre terriblement, mais ceux qui se réclament enfants de Yahuwah vivent dans le luxe et l’abondance et ne font rien, ou presque, pour soulager le sort de leurs semblables. « C'est pourquoi je ferai de Samarie un tas de décombres, un lieu pour planter des vignes. Je répandrai ses pierres dans la vallée et je mettrai à nu ses fondements. Toutes ses images taillées seront brisées, et tous les salaires de sa prostitution seront brûlés au feu, et je mettrai en désolation toutes ses idoles ; car elle les a rassemblées avec le salaire de la prostitution : elles retourneront aussi au salaire de la prostitution. C’est pourquoi je mènerai deuil, et je me lamenterai ; j’irai dépouillé et nu ; je ferai une lamentation contre les chacals, et un cri de deuil contre les autruches.
Car sa plaie est incurable ; elle s’étend jusqu’à Juda, elle atteint jusqu’à la porte de mon peuple, jusqu’à Jérusalem. (Michée 1 : 6-9)
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Car sa plaie est incurable ; elle s’étend jusqu’à Juda, elle atteint jusqu’à la porte de mon peuple, jusqu’à Jérusalem. » (Michée 1 : 6-9) Yahuwah amènera un jugement terrible, une destruction intentionnelle, la misère et le blâme sur Israël. Yahuwah a utilisé l’Assyrie pour effacer l’existence de la nation d’Israël. Les Israélites furent déportés en exil et dispersés sur la surface de la terre, et ne seraient plus jamais rassemblés en tant que nation. Le jugement de Yahuwah ne s’arrêta pas à Israël. La tragédie d’Israël devait servir d’avertissement à Juda. Puisque Jérusalem était tout aussi responsable des péchés de la Samarie, elle devait recevoir le même sort. Parce-qu ’il était tout aussi coupable, Juda n’échapperai pas à la tragédie survenue sur Israël. Le jugement à venir sur les enfants de Yahuwah n’était pas seulement d’ordre politique dans sa nature et son origine. Il était d’origine divine – Yahuwah lui-même allait susciter la calamité. L’issue prochaine fait pleurer le prophète. La certitude du malheur engendre une grande peine et une grande angoisse. Il n’y a plus aucun espoir pour Israël. Elle a atteint un point de non-retour. Sa plaie est incurable. L'image que Yahuwah peint de ses enfants est celle d'une vilaine horreur. Une plaie incurable n'est pas une question de pansement. C'est une maladie grave et mortelle qui ne laisse que destruction et misère dans sa mémoire.
Le jugement de Yahuwah sur Israël et Juda sert d'avertissement à tous les enfants de Yahuwah pour tous les temps, sans exception. Est-ce que Yahuwah s'assiéra en silence quand nos placards sont pleins de vêtements que nous ne portons pas, alors que les enfants en Afrique assistent nus aux réunions de l'école et de l'église ; lorsque l'eau de nos toilettes est plus propre que l'eau que boivent de nombreuses personnes dans les pays en développement ? Quand la nourriture que nous jetons chaque jour peut nourrir des milliers de réfugiés ? Réfléchissez à ces statistiques alarmantes : le revenu par habitant des États-Unis seul est supérieur à celui des soixante-dix pays les plus pauvres réunis. Les livres jetés à la fin de chaque semestre par les étudiants des collèges et universités chrétiens des États-Unis suffisent à remplir les étagères vides des écoles chrétiennes des pays en développement du monde entier. Deux millions et demi d'Africains mourront cette année faute de médicaments antirétroviraux pour lutter contre le VIH/SIDA. Ce chiffre exclut ceux qui meurent du paludisme, de la tuberculose et d'autres maladies. Yahuwah restera-t-il indifférent, sans rien faire lorsque nous vivons dans le luxe et l'abondance alors que le monde souffre dans la misère ? La réponse est un "Non !" Yahuwah ne restera pas indifférent en silence. Yahuwah ne s'assiéra pas à ne rien faire. Au contraire, Yahuwah fera quelque chose. Le souverain Seigneur de toute la terre descendra avec jugement sur ses enfants. L'avertissement de Michée à tous les enfants de Yahuwah est que nous ne devrions pas simplement nous asseoir indifféremment avant que le jugement de Yahuwah ne vienne. L'enfant de Yahuwah est invité à aider les pauvres, à nourrir les affamés, à donner de l'eau aux assoiffés, à vêtir les nus et à relever les opprimés. Pendant qu'il est temps, "sauvons ceux qui périssent, prenons soin des mourants, par pitié arrachons-les du péché et de la tombe, pleurons sur celui qui s'égare, relevons ceux qui sont tombés, parlons-leur de Yahushua le Puissant qui sauve". Les paroles de Yahushua Christ devraient être un rappel constant pour nous tous : « Et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié. » (Luc 12.48). Amen !
Cet article d’une source extérieure à WLC a été écrit par Fred Asare.
Nous avons retiré de l'article d’origine tous les noms et titres païens du Père et du Fils, et les avons remplacés par les prénoms originaux. De plus, nous avons restitué dans les Écritures citées les noms du Père et du Fils, tels qu'ils ont été écrits à l'origine par les auteurs inspirés de la Bible. - Équipe WLC