Frank Abagnale Jr. entrera probablement dans l’histoire en tant que plus grand faussaire de tous les temps. La force de toutes fraudes ou contrefaçons réside dans leur capacité à tromper. Frank le savait et il était le meilleur à cela. Il a commencé sa vie criminelle en se faisant passer pour un pilote de ligne de la compagnie aérienne Pan Américan. Ayant volé sur une distance de plus d’1 million de kilomètres, il a visité 26 pays différents et a vécu dans différents hôtels, aux frais de la compagnie aérienne. Après avoir failli se faire prendre en quittant un vol à la Nouvelle-Orléans, Frank a cherché ailleurs "du travail".
N'ayant aucune éducation universitaire, Frank s'est fait passer pour un pédiatre en chef dans un hôpital de Géorgie pendant près d'un an. Dans sa carrière de médecin, il a également travaillé comme superviseur résident d’internes pendant 25 mois. Plus tard, il a falsifié un relevé de notes à la faculté de droit de l’Université de Harvard, bien qu’il n’ait jamais fréquenté cette faculté, et il a "réussi" à l’examen du barreau de la Louisiane. Pendant huit mois, il a travaillé au bureau du procureur général. Au cours de sa carrière dans le crime, il a également volé des millions de dollars au moyen de chèques brillamment falsifiés.
Le plus incroyable dans son histoire est que tous ces "exploits" ont eu lieu alors qu'il était encore adolescent! Quand il a finalement été arrêté, 12 pays ont réclamé son extradition. Après s'être évadé de la prison en se faisant passer pour un inspecteur des prisons sous couverture, Frank a été arrêté pour la dernière fois lorsque deux policiers assis dans une voiture de police banalisée l'ont reconnu. L’habileté de Frank étaient si grande que, après un court séjour en prison, le FBI lui a proposé un travail pour les aider à attraper d’autres faussaires. (1)
La véritable mesure du temps a également des contrefaçons. Bien que la plupart des gens savent que le dimanche trouve son origine dans le culte du soleil, ils supposent que le samedi est le Sabbat Biblique du septième jour. Samedi est le septième jour de la semaine. Cependant, le calendrier utilisé pour calculer le samedi est une contrefaçon païenne, qui établit les temps de culte des dieux païens. Les origines du samedi révèlent qu'il s'agit d'une contrefaçon du véritable Sabbat du septième jour de la Création.
Ce qui prête une apparente authenticité à sa prétention audacieuse d'être le véritable Sabbat de la Bible est son ancienneté manifeste. Le nombre de siècles depuis lesquels le samedi a existé, cette longue durée de temps, a augmenté son pouvoir trompeur en lui donnant une légitimité, que ne possèdent pas les contrefaçons plus récentes, comme le dimanche. Pour comprendre la nature frauduleuse du samedi, il est important de retracer son histoire jusqu’à ses racines. Le mot "samedi" [en anglais: Saturday] signifie "jour de Saturne" ou le jour appartenant au dieu Saturne. La plupart des religions anciennes, sinon toutes, avaient Saturne dans leur panthéon des dieux.
En tant que "Saturne" pour les Romains, il était aussi "Kronos / Chronos" pour les Grecs. Pour les Égyptiens, il était alternativement "Khonsou" (2) et "Osiris" (3). Les Babyloniens l'ont appelé "Ninos", tandis que pour les Assyriens, il était Bel, Bal ou Belus. (4) Les Phéniciens, les Carthaginois et les Cananéens se référaient à Saturne en tant que Baal ou Baalim. (5) La personne de qui ces légendes proviennent n’est autre que Nimrod, ce "puissant chasseur devant [contre] Yahuwah". (6) Nimrod, petit-fils de Cham et arrière-petit-fils de Noé, fut le premier roi Babylonien déifié. (7) Le rétablissement de l’idolâtrie par Nimrod dans le monde après le déluge s’est transmis dans les légendes et les panthéons des différentes nations idolâtres qui n’ont pas gardé la connaissance du véritable Éloah. Sous des noms différents, Nimrod / Saturne est apparu dans toutes les idolâtries anciennes.
Rome elle-même était à l'origine la ville de Saturne! "La tradition racontait que Saturne, le premier dieu de l'agriculture adoré en Italie. . . habitait sur la colline appelée par la suite le Capitole, et a introduit l’âge d’or en Italie lorsqu’il y régnait; d'où [viennent les termes:] le règne saturnien, la montagne, la terre et la ville saturniennes." (8)
À l'instar de toute la terre, Rome, à une époque "pré-historique", très tôt avait bu profondément à la "coupe d'or" de Babylone. Mais, bien plus que toutes les autres nations, elle avait un lien avec l'idolâtrie de Babylone qui la mettait dans une position particulière et unique. Bien avant l'époque de Romulus [le fondateur de Rome, avec son frère Rémus], un représentant du messie Babylonien, appelé de son nom, avait fixé son temple comme un dieu et son palais comme un roi, sur l'une de ces hauteurs même qui par la suite a été incluse dans les murs de cette ville que Rémus et son frère étaient destinés à fonder. Sur la colline du Capitole, célèbre par la suite pour être le grand haut lieu du culte Romain, Saturnia ou la ville de Saturne, le grand dieu Chaldéen avait été érigé à une époque sombre et lointaine. (9)
La possibilité que Nimrod ait construit Saturnia et y ait été vénéré comme un dieu est intrigante. Selon Annius de Viterbe et Richard Lynche (10), Noé lui-même s'est rendu en Italie pour rendre visite à son petit-fils, Gomer (fils aîné de Japhet). À son arrivée, Noé apprit que Gomer était mort et que Cham avait usurpé le royaume. Noé a ensuite rejeté Cham et rétabli l'ordre dans le royaume, moralement corrompu sous Cham.
Dans l'Apocalypse, Rome, avec son culte idolâtre, est symbolisée par une femme nommée "Mystère Babylone", assise sur une bête à sept têtes (11). Les sept têtes de la bête sont identifiées comme étant les "sept montagnes" sur lesquelles elle est assise. (12) C’est une référence directe à Rome, connue depuis longtemps comme "la ville aux sept collines". "Appeler Rome la ville ‘aux sept collines’ était considéré par ses citoyens comme étant tout aussi descriptif que de l’appeler par son nom propre." (13) La colline du Capitole, la plus petite des sept collines de Rome et site de Saturnia, a longtemps été considérée comme la plus sacrée et est devenue le siège du gouvernement civil.
Bien que les brumes du temps voilent une grande partie de l’antiquité, le lien Babylonien de Saturnia est particulièrement fascinant à la lumière des divers récits antiques (14) selon lesquels Sem, le grand-oncle de Nimrod, a exécuté Nimrod pour idolâtrie. Les récits antiques de Saturnia indiquent que l'idolâtrie a en effet été tenue longtemps sous contrôle, après un événement calamiteux:
Sur la colline du Capitole, célèbre par la suite pour être le grand haut lieu du culte Romain, Saturnia ou la ville de Saturne, le grand dieu Chaldéen avait été érigé à une époque sombre et lointaine. (15) Une sorte de révolution avait alors eu lieu - les images taillées de Babylone avaient été abolies - la construction de toute idole avait été sévèrement interdite (16) et lorsque les deux fondateurs [Romulus et Rémus] de la ville, aujourd’hui mondialement renommée, ont élevé ses humbles murs, la ville et le palais de leur prédécesseur Babylonien étaient depuis longtemps en ruines. (17)
Même Virgile fait allusion à la destruction de Saturnia à une date lointaine remontant au début de l'époque d'Évandre (environ 1250 av. J.-C.). (18)
En tant qu'ancêtre du Messie et conservateur de la vraie religion, Sem était zélé pour préserver la vérité et cherchait à abolir l'idolâtrie établie par Nimrod, son petit-neveu et chef de file de l'apostasie. Les archives chaldéennes font référence à la mort de Nimrod comme ayant lieu sous le commandement d'un "certain roi", ou Sem. (19) Des récits égyptiens antiques révèlent que Sem, ou Shem, parlant par "le pouvoir des Dieux" (20), a fait appel à un corps dirigeant de juges, en leur présentant la vérité dans toute sa pureté en opposition au mal qui se répandait largement par l’action de Nimrod. (21) Ses paroles étaient si puissamment persuasives que les juges ont été convaincus. Ce tribunal était composé de deux groupes de magistrats: 30 juges civils et 42 juges religieux, pour un total de 72.
"Soixante-douze était précisément le nombre des juges, civils et sacrés, qui, selon la loi égyptienne, devaient déterminer quel serait le châtiment pour le coupable d’une infraction aussi grave que celle d’Osiris [Nimrod]." (22) La peine prononcée pour cette haute trahison contre le Ciel fut la mort.
Après avoir décapité Nimrod, Sem a démembré son corps, envoyant des parties à tous les bastions de l'idolâtrie en avertissement solennel: ainsi serait fait à tous ceux qui se rebellent contre l'autorité du Ciel. Un nombre relativement important de récits anciens (23) indiqueraient que Nimrod aurait été tué par démembrement, bien qu'il soit plus probable qu'il ait été démembré après sa mort. Indépendamment de la cause spécifique du décès, le fait que cela puisse arriver à un homme aussi puissant que Nimrod a fortement mis en garde ses partisans.
Sur cette image, Saturnus est représenté tenant une faux et un bébé. Remarquez le dragon ailé qui se mord la queue en formant un cercle parfait, symbole du soleil.
Le résultat de tout cela fut de rendre l'idolâtrie clandestine. Ceux qui désiraient continuer la rébellion commencée par Nimrod devaient le faire en secret. Nimrod était vénéré, mais cela de faisait sous une variété de noms.
Nimrod / Saturne sous ses formes variées est ainsi devenu le "dieu caché"; le "dieu des conseils cachés"; le "dissimulateur des secrets" et "le caché" (24)
Saturne en tant que dieu, accompagné de sa journée d'adoration, tire son origine de cette grande apostasie post-déluge qui a culminé avec la rébellion ouverte contre le Ciel, à la tour de Babel. Lorsque Yahuwah a confondu le langage des rebelles (25) et qu'ils se sont dispersés pour habiter diverses parties de la terre, la religion idolâtre exaltant Nimrod comme un dieu les a accompagné. Bien qu'elle entrait dans une nouvelle phase, "cachée", les caractéristiques identificatrices de cette apostasie grossière étaient toujours présentes, et constituaient toujours une tentation pour le peuple de Yahuwah, le poussant à l'idolâtrie. Le fondement de rébellion ainsi posé dans l'Antiquité est toujours d'actualité dans le faux Sabbat du septième jour: samedi. [anglais: Saturday, jour de Saturne]
Le Kronos grec et le Saturne romain étaient le même dieu. (26) En tant que dieu de la récolte, il était généralement représenté comme tenant une faux. Kronos / Saturne était aussi le dieu du temps (27) et en tant que tel, on le représentait souvent tenant des bébés. (28) Les principaux jours fériés en l’honneur de Saturne étaient les Saturnales. En décembre, la trajectoire du soleil reste immobile dans le ciel du sud pendant cinq jours. Les anciens prêtres disaient aux gens superstitieux que le soleil était en train de mourir et devait être expié au prix de sacrifices coûteux. Saturne, en tant que dieu du temps, était imploré de continuer le temps. Les gens étaient donc obligés d'offrir les choses les plus précieuses pour eux, leurs enfants, afin de prolonger le temps. Saturne, dieu du temps et dieu de la récolte, récoltait sa moisson d'âmes à travers les corps brûlés de ces jeunes enfants.
Dans la mythologie, Kronos mangeait ses propres enfants. Par conséquent, le sacrifice approprié pour apaiser Kronos était bien sûr un enfant. Bien que tout indique que cela n’était pas un rituel quotidien, il se produisait certainement en période de péril national, comme pendant la famine ou la guerre. Les victimes étaient généralement très voilées (pour empêcher les parents de voir quand c’était le tour de leur enfant) et une musique forte accompagnée de tambours était jouée pour couvrir tous les cris qui auraient pu être entendus. Carthage en particulier était tristement connue pour les sacrifices d'enfants. "Des cérémonies spéciales en période de crise extrême voyaient jusqu'à 200 enfants des familles les plus riches et les plus puissantes tués et jetés sur le bûcher en feu. Au cours de la crise politique de 310 av. J.-C., environ 500 [enfants] ont été tués." (29) "Saturne était devenu le champion du paganisme africain. . . en effet, en tant que Baal-Hammon dans la Carthage phénicienne, il était l'objet de sacrifices d'enfants, révélés par les découvertes dans le Tophet, ou terrains sacrificiels à ciel ouvert, de la vieille ville punique." (30) "La déité championne du paganisme nord-africain était Saturne, à qui le dieu phénicien Baal-Hammon était assimilé. Bien qu’aussi dieu de la fertilité, Saturne-Baal. . . était néanmoins impitoyable dans les sacrifices qu'il exigeait." (31)
Les Romains ont cessé d'offrir des sacrifices humains très tôt (32) et le Sénat a officiellement interdit la pratique en 97 av. J.-C. (33) Cependant, le sang coulait toujours par l'intermédiaire des gladiateurs lors des célébrations saturnales. (34) "Les spectacles de gladiateurs étaient sacrés" pour Saturne. (35) Ausonius [Ausone] a déclaré que "l’amphithéâtre revendique ses gladiateurs pour lui-même, quand à la fin du mois de décembre ils rendent propice avec leur sang le Fils du Ciel porteur de faucille". (36) Le fait que les gladiateurs étaient considérés eux-mêmes comme des sacrifices pour ce dieu sanguinaire est affirmé par Justus Lipsius [Juste Lipse], dans son commentaire sur la citation d’Ausonius: "Vous remarquerez deux choses, à la fois que les gladiateurs combattaient lors les Saturnales et qu’ils le faisaient dans le but d’apaiser et de rendre propice Saturne." (37)
Le principe sur lequel ces spectacles [de gladiateurs] étaient conduits était le même que celui qui influençait les prêtres de Baal. Ils étaient célébrés comme des sacrifices propitatoires. . . à la lumière de la véritable histoire du Saturne historique, nous trouvons une raison plus satisfaisante à cette coutume barbare, où de telles multitudes d'hommes étaient "massacrées pour faire une fête Romaine". Quand on se rappelle que Saturne [Nimrod] lui-même a été coupé en pièces, il est facile de voir comment l’idée a pu naître de lui offrir un sacrifice apprécié en incitant les hommes à s’affronter et se mettre en pièces le jour de son anniversaire, en vue d’obtenir ses faveurs. (38)
Sur le calendrier moderne, le 21 décembre est le solstice d'hiver, ou jour le plus court de l'année dans "l'hémisphère nord [hémiplan]". Cependant, au début du calendrier Julien, le solstice d'hiver tombait le 25 décembre. (39, 40) Les Romains l'appelaient Brumalia, du mot latin bruma, signifiant ‘court’. Le 25 décembre avait lieu la fête de Sol Invictus, après laquelle les jours commençaient à s'allonger. Les Romains ont ensuite désigné ce jour comme "l'anniversaire du soleil invincible" ou dies natalis Solis Invicti. (41) Les Saturnales précédaient immédiatement Brumalia, et c’était une époque de réjouissances débridées.
Ainsi, les diverses célébrations anciennes rendant hommage à Nimrod/Saturne et à Tammuz lors des Saturnales, et leurs équivalents culturels, ont été absorbés dans la célébration moderne de Noël. (42) Cela comprend les Douze Jours de Noël; les collations et "friandises" laissées de côté dans la soirée; le "punch" de fête dans un bol spécial [vin chaud]; les arbres de Noël décorés avec des lumières (à l'origine des bougies faites de la graisse des corps brûlés des enfants offerts en sacrifice); les sapins de Noël avec des boules accrochées (autrefois les têtes de victimes sacrificielles décapitées) et couronnés d'une étoile; des fêtes avec faiseurs de bruits; des échanges de cadeaux; les bûches de Noël [Yule logs]; des festins; s'embrasser sous le gui; la "dinde [ou l’oie] de Noël"; les gâteaux de Noël; la tête / le jambon de sanglier comme plat principal du dîner de Noël; les baies de houx (la nourriture des dieux); des branches de sapin; les chants de Noël; les bougies de "l’Avent"; l'imagerie de "l'enfant-Christ" (en réalité: Tammuz, le messie Babylonien); les cartes de voeux (adaptation moderne des salutations et bénédictions de la saison), etc. Même l’imagerie du Père Noël / Saint Nicolas [anglais: Santa Claus] ressemble beaucoup à Saturne: un vieil homme, à la longue barbe, entouré d’enfants.
L'imagerie de Saturne, un vieil homme malfaisant exigeant des sacrifices d'enfants, se perpétue dans la société moderne sous deux autres aspects. Chaque mois de décembre, Saturne, le dieu du temps, réapparaît en tant que le "vieux Père Temps" [Old Father Time]. L'enfant-victime est le Bébé Nouvel An. Notez que dans ce dessin moderne du vieux Père Temps avec le Bébé Nouvel An, toutes les caractéristiques de Saturne sont représentées: la faux, la montre, symbole du temps et, bien sûr, l'enfant-victime. Le sourire derrière la barbe du Père Temps donne l’impression d’un amusement innocent: comme s’il s’agissait de symboles qui ne contiennent aucune référence au mal, juste une manière amusante de représenter le passage du temps.
L’illustration suivante du 19e siècle offre une représentation bien plus glaçante de Père Temps avec Bébé Nouvel An. Père Temps/Saturne, en tant que dieu du Temps, se tient devant une grande horloge, tenant sa faux. Les années passées, 1886 à 1888, s’éteignent sous forme de corps adultes enveloppés dans de sombres linceuls. Le Nouvel An, 1889, arrive comme un jeune enfant. Bien que l’image soit assez sombre, le feu éclaire le petit garçon tandis que de part et d’autre nous voyons des tourbillons de fumée émanant du feu qui brûle à ses pieds (au-dessous du point de vue de l’image.) Notez que les nouvelles années à venir, 1890 à 1892, sont représentées comme des enfants-victimes de sacrifices, tous largement voilés. Tous les éléments grotesques de ce dieu abominable sont contenus dans cette illustration "innocente".
L’autre façon dont l’imagerie de Saturne existe dans la société moderne est celle de la Grande Faucheuse. La Faucheuse ne se voit généralement qu’à la période d’Halloween. Elle est largement comprise comme un symbole de la mort elle-même. Très peu de gens, sinon personne, dans la société moderne ont reconnu dans la Grande Faucheuse ou le Vieux Père Temps le lien païen avec le plus cruel et le plus maléfique de tous les ‘dieux’. Cependant, une personne de l’antiquité reconnaîtrait immédiatement les deux personnages comme n'étant nul autre que Saturne, car les emblèmes qui identifiaient Saturne sont les mêmes qui identifient le vieux Père Temps et la Grande Faucheuse: une faux, et quelque chose qui marque le passage du temps.
Quand le Christianisme a été absorbé par la Rome païenne, le Christianisme et le paganisme se sont combinés pour former une nouvelle religion fusionnée. Cette nouvelle religion, dirigée par la papauté, a conservé les célébrations païennes, désormais ‘christianisées’, avec de nouveaux noms "Christianisés". Le Christianisme s'est très vite immergé dans le paganisme, qui n'a pas changé ses pratiques religieuses. Dès le troisième siècle, Tertullien déplorait la rapidité avec laquelle les Chrétiens de son temps abandonnaient leur foi pure, alors que les païens restaient très fidèles à leur religion:
Par nous qui sommes étrangers aux Sabbats, aux Nouvelles Lunes et aux Fêtes annuelles, jadis acceptables pour Dieu, les Saturnales, les fêtes de Janvier, les Brumales et les Matronales sont maintenant fréquentées; des cadeaux sont échangés, des présents du jour de l'an sont apportés dans le vacarme, les sports et les banquets sont célébrés dans le tumulte; oh, combien plus fidèles sont les païens à leur religion, qui prennent un soin particulier à n’adopter aucune solennité des Chrétiens (43)
Cette citation est fascinante car les observances religieuses dépendent de leur calendrier pour établir le moment de célébrer. Tertullien a fait la liste des jours saints luni-solaires du Créateur: les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Fêtes annuelles. Il a déclaré que ces célébrations étaient acceptables pour Yahuwah, tout en déplorant le fait qu'elles ont été abandonnées pour des jours fériés païens, calculés selon le calendrier païen Julien!
Un boulanger mélange de la levure avec de la pâte pour faire du pain. Le produit final, le pain, ne ressemble ni à la levure, ni à la pâte. C'est un nouveau produit composé des deux. De la même manière, l’amalgame du paganisme et du Christianisme a transité par l’Église papale et imprègne maintenant toute la Chrétienté. La pure piété apostolique est une chose du passé, de même que le paganisme flagrant des gens de l’antiquité. Cependant, le produit de cette union corrompue se voit dans le Christianisme d'aujourd'hui. Le nouveau résultat final est le suivant: les "Chrétiens Babyloniens".
De nombreuses excuses sont avancées aujourd'hui par des Chrétiens babyloniens sincères et conservateurs, pour justifier leur attachement aux jours fériés païens honorant Saturne.
- "Noël est un moment merveilleux pour passer du temps en famille. Nous sommes tellement occupés toute l'année, c'est vraiment notre seule chance de nous réunir."
- "Noël est un bon moment pour témoigner! Les gens sont plus ouverts à cette période de l'année, alors je l'utilise comme une opportunité de parler de Christ avec mes voisins."
- "Noël est la seule fête qui se concentre vraiment sur Jésus."
- "Noël, c'est amusant! Quel est le problème avec ça?"
- "Noël est ma seule occasion pour vraiment montrer mon appréciation aux personnes qui sont importantes pour moi."
- "Je sais que Jésus n'est pas réellement né à cette époque de l’année, donc tout va bien pour moi."
Les païens ignoraient le véritable Éloah du Ciel. Ils pratiquaient ces rituels en l'honneur de Nimrod parce qu'ils ne connaissaient pas mieux. Les Chrétiens aujourd'hui peuvent-ils prétendre la même chose? L’Écriture enseigne que "Yahuwah, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir [ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux… se repentent, FDBY]." (44) Savoir que Noël est une fête païenne, savoir que les rituels modernes sont identiques aux anciens rituels honorant Saturne / Nimrod, tout en prétendant être exemptés du péché parce que l’on sait, est extrêmement incohérent.
Il y a beaucoup de Chrétiens dévoués qui ne célèbrent ni Pâques, ni Noël en raison de leurs origines païennes. Il y a en a d’autres qui ne fêtent pas leur anniversaire non plus, parce qu’ils savent que la célébration de son propre anniversaire est la plus grande fête satanique de l’année. (45) Et pourtant, par ignorance, ces mêmes personnes sincères adorent sur d'autres jours ‘saints’ païens. Il importe peu que le jour de la semaine soit le premier ou le septième jour: si un calendrier païen est utilisé pour suivre le temps, il calcule des jours de culte païens.
Les plus grandes tromperies sont celles qui se rapprochent le plus de la vérité. Le samedi, septième jour du calendrier païen, est supposé être le Sabbat biblique, mais ce n'est pas le cas. Par une manoeuvre élaborée, Satan a produit le dimanche en tant que Le Jour de Culte Contrefait. Le but de cette double tromperie est de tromper tous ceux qui désirent réellement honorer leur Créateur en faisant qu’ils adorent au "jour du Seigneur", ou au ‘Sabbat du septième jour’. De cette façon, l'attention est détournée de la vérité selon laquelle le samedi lui-même est une contrefaçon qui honore le plus cruel et le plus sanguinaire de tous les dieux: Saturne. L'honneur et l’adoration sont ainsi volés au Créateur, et dirigés vers Son ennemi.
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(1) Frank W. Abagnale, Jr. et Stan Redding, Arrête-Moi Si Tu Peux: L'Histoire Étonnante et Vraie du Plus Jeune et Plus Audacieux Escroc de l'Histoire de l'Amusement et du Profit, (New York: Broadway Books, 1980) .
(2) Dieu du temps.
(3) Dieu de l'agriculture / la récolte.
(4) Alexander Hislop, Les Deux Babylones: Le Culte Papal Avéré être le Culte de Nimrod et de sa Femme, (New Jersey: Loizeaux Brothers, Inc., 1959), p. 31-32.
(5) "Baal", Encyclopedia Britannica, Sixième édition, (Edimbourg: Archibald Constable and Co., 1823), vol. III, p. 294. Baal étant également un titre signifiant ‘seigneur’ ou ‘maître’, il était souvent associé à d'autres noms: Baal-Berith, Baal-Peor, Baal-Zebub, etc.
(6) Genèse 10:8-9
(7) Hislop, op cit., p. 32, 304.
(8) Johann D. Fuss, Antiquités Romaines, (Oxford: D. A. Talboys, 1840), p. 359.
(9) Hislop, op. cit., p. 239; voir aussi: Aurelius Victor, Origo Gentis Romanæ (Utrecht, 1696), chap. 3
(10) Divers historiens ont mis en doute l’authenticité des documents sources d’Annius de Viterbe, principalement parce qu’ils n’avaient pas été vérifiés avant sa mort. Il est décédé quatre ans seulement après la publication de ses Antiquités. Les documents sources n'ont pas été retrouvés depuis. Voir aussi Richard Lynche, Un Traité Historique des Voyages de Noé en Europe [An Historical Treatise of the Travels of Noah into Europe], publié en 1601 et basé en partie sur le travail d'Annius.
(11) Voir Apocalypse 17:1-5.
(12) Apocalypse 17:9.
(13) Hislop, op. cit., p. 2. Properce a décrit Rome comme "la haute ville sur sept collines, qui régit le monde entier" (Lib. Iii. Elegy 9, Utrecht, 1659, p. 721.) Voir aussi: Virgil, Georg., Lib. ii. v. 534, 535; Horace, Carmen Seculare, v. 7, p. 497; aussi, Martial: "Septem dominos montes", lib. iv. Ep. 64, p. 254.
(14) Voir l'historien babylonien Berosus; voir aussi le récit égyptien de la mort d'Osiris (Nimrod égyptien) aux mains de Sem (Shem).
(15) Aurelius Victor, op. cit.
(16) Plutarque (dans Hist. Numæ, vol. I, p. 65) déclare que Numa a interdit la fabrication d'images et que, pendant 170 ans après la fondation de Rome, aucune image n'était autorisée dans les temples Romains.
(17) Hislop, op. cit., p. 239.
(18) Virgile a déclaré à propos du moment où Énée avait rendu visite à l'ancien roi d'Italie: "Puis ils virent deux amas de ruines; lorsqu'ils se tenaient là / Deux villes majestueuses de chaque côté des eaux / Les restes de Saturnia et Janicula / Et des deux places le nom du fondateur est conservé." (Ænid, lib. Viii. II. 467-470, Vol. III, p. 608, nous soulignons.)
(19) Voir Hislop, op. cit., p. 63; voir aussi Maimonides, More Nevochim [Moreh Nevuchim].
(20) Le nom du vrai Dieu-Créateur, Elohim, est pluriel. Par conséquent, le pouvoir "des Dieux" et "de Dieu" serait exprimé par le même terme.
(21) Sir John Gardner Wilkinson, Les Manières et les Coutumes des Anciens Égyptiens, (Londres, 1837-1841), vol. V, p. 17
(22) Hislop, op. cit.
(23) Les différents récits de Nimrod mourant de mort violente apparaissent avec des noms différents. Cependant, "les païens avaient l'habitude de vénérer le même dieu sous des noms différents" (Hislop, op. cit., p. 123). Divers érudits compétents soulignent que ces dieux avaient des caractéristiques similaires, même dans l'étymologie de leurs noms. Voir Hyginus, Fabulæ, 132 et 184, pp. 109, 138; Strabo, lib. X, p. 453; Appoldorus, Bibliotheca, lib. i. cap. 3 et 7, p. 17; Ludovicus Vives, Commentaire sur Augustin, lib. VI, chap. IX. Remarque, p. 239, cité dans Hislop, pp. 55 et 56.
(24) Hislop, op. cit. p. 41. Voir aussi: Virgile, Énéide, lib. Viii et Ovid, Fasti, lib. i.
(25) Genèse 11:7-9
(26) Hislop, op. cit., pp. 31-35; "Saturne", Encyclopedia Britannica; "Saturnus, Saturnalia", The Oxford Classical Dictionary, (Oxford: Oxford University Press, 1979), pp. 955-956.
(27) "La connexion entre le soleil et Saturne est probablement née du fait que les deux sont considérés comme des symboles du temps. Le retour du soleil au début du zodiaque marquait la ‘fin’ de l'année. Saturne, le corps en mouvement le plus lent de tous les corps célestes, accomplissait sa révolution . . . en environ 30 ans, une génération complète d'hommes. Saturne était donc, dans un sens particulier, le symbole du temps et, à cause du temps, du destin" (The International Standard Bible Encyclopedia, James Orr, ed. gen., [The Howard-Severance Co., 1915], vol. I, p. 298.)
(28) Fuss, op. cit., pages 359-360.
(29) Roy Decker, Religion de Carthage, "Sacrifice humain".
(30) Quodvoltdeus de Carthage, traduction et commentaires, Thomas Macy Finn, (New Jersey: The Newman Press, 2004), p. 14
(31) Ibid., p. 115.
(32) Bien que les Romains considéraient que le sacrifice humain était barbare, il existe néanmoins des cas spécifiques de sacrifice humain qui se sont produits jusqu'en 216 et 113 av. J.-C. D'autres sacrifices humains mentionnés par Tite-Live (2.42) et Pline le Jeune (Epître, 4.11) sembleraient indiquer que quelle que soit la "raison" officielle de "l'exécution", il s'agissait en réalité de sacrifices pour apaiser les dieux, à cause de mauvais présages.
(33) Robert Drews, "Pontifes, Prodiges et Disparition des Annales Maximi", Philologie Classique, vol. 83, no. 4 (octobre 1988), pp. 289-299.
(34) Bien que Saturnalia se tenait à l’origine le 17 décembre, le comportement débridé associé très tôt à cette fête populaire a conduit à allonger la célébration à deux jours, puis trois jours, puis cinq jours. À l’époque de Cicéron, Saturnalia [les Saturnales] durait sept jours.
(35) Fuss, op. cit., 359.
(36) Ausonius, Eclog. i. p. 156, cité dans Hislop, op. cit., p. 153.
(37) Lipsius, tom. ii. Saturnalia Sermonum Libri Duo, Qui De Gladiatoribus, lib. i. cap. 5, cité dans Hislop, ibid.
(38) Ibid.
(39) VIII Kal. Ian, ou huit jours avant le 1er janvier: c’est-à-dire le 25 décembre, en comptant inclusivement comme le faisaient les Romains. Pline l'Ancien a déclaré que le solstice d'hiver (bruma) commençait au huitième degré du Capricorne, le huitième jour avant les calendes de janvier: "horae nunc in omni accessione aequinoctiales, non cuiuscumque die significatifur —omnesque eae differentiae fiunt in octavis partibus signorum, bruma capricorni a. d. VIII kal. Ian." (Voir Naturalis Historia, Lib. 18, 221.)
(40) "Les temps de la Naissance et de la Passion du Christ . . . étaient peu considérés par les Chrétiens de la première ère. Ceux qui ont commencé à les célébrer, les ont placés aux périodes cardinales de l’année; comme l'annonciation de la Vierge Marie, le 25 mars, qui était, lorsque Jules César a corrigé le calendrier, l'équinoxe vernal. . . et la naissance du Christ au solstice d'hiver, le 25 décembre, . . . et puisque le solstice dans le temps s’est déplacé du 25 décembre au 24, au 23, au 22 [décembre], et ainsi de suite." (Sir Isaac Newton, Observations sur les Prophéties de Daniel et l'Apocalypse de Saint Jean, 1733, partie I, Ch. XI, p. 144, italique dans l’original)
(41) Voir Chronographie de l'an 354 ap. J.-C. , où VIII Kal. Jan est appelé "jour de naissance [anglais birthday, anniversaire] du Soleil invincible" (dies natalis Solis Invicti).
(42) Pour plus de détails sur les rites des Saturnales et sur la manière dont ils sont maintenant adoptés par toute la Chrétienté, voir Hislop, op. cit., "Noël et la fête de l’Annonciation", pp. 91-103.
(43) Tertullien, De Idolatria, c. 14, vol. I, p. 682 cité dans Hislop, op. cit., p. 93, italique dans l'original.
(44) Actes 17:30, nous soulignons.
(45) "Après notre propre anniversaire, les deux fêtes Sataniques majeures sont la Nuit de Walpurgis [1er mai] et Halloween." Anton S. LaVey, La Bible Satanique, New York: HarperCollins Publishers, Inc., 1992), p. 96.