Il était impossible de dire, à première vue, ce qu'il avait trouvé. Les fragments épars, logés dans des couches millénaires de poussière et de saleté accumulées, étaient réticents à révéler leur secret trop rapidement. L'archéologue, cependant, était patient. Tamisant le sol, il a soigneusement recueilli toutes les pièces qu'il pouvait trouver, cataloguant minutieusement jusqu’au plus petit éclat. Quand la fouille a révélé la dernière pièce encore intacte, le vrai travail a commencé.
Avec beaucoup de soin et d’aptitude, l'archéologue a méticuleusement nettoyé et restauré chaque pièce. Finalement, il était prêt à commencer à assembler le puzzle qui était devant lui. En ajustant une pièce ici et une autre là, en essayant de trouver l'assemblement parfait, une belle forme a lentement commencé à se faire jour. La perfection de la précise symétrie a émergé dans les côtés arrondis, pleins et équilibrés se reposant sur une base qui semblait trop mince pour le soutenir.Enfin, ses efforts laborieux étaient récompensés. L’application et le dur labeur avaient rénové un fouillis de morceaux cassés en un vase élégant, l'un des plus beaux de son genre jamais trouvé.
Tous ceux qui recherchent la vérité doivent être aussi comme des archéologues. La poussière et la saleté de la tradition, la crasse du paganisme, ont enterré beaucoup de belles vérités célestes. Pour balayer soigneusement l'erreur et mettre au jour la vérité, la restaurer dans toute sa splendeur, cela exige une somme d’efforts, diligents et minutieux. Le premier principe que tous les chercheurs de vérité doivent garder à l'esprit est que la vérité ne se contredira jamais. Si un passage des Écritures semble contredire un autre passage, c'est une invitation claire: Creusez ici! Il y a plus de vérité à découvrir, qui conciliera l'incohérence.
Un de ces domaines de l'Écriture qui a longtemps intrigué les étudiants de la Bible sont des affirmations dans Matthieu, Marc et Luc qui semblent ne pas être en accord avec les déclarations claires du livre de Jean. Les spécialistes se réfèrent même à Matthieu, Marc et Luc comme les Évangiles "synoptiques" en raison des grandes similitudes dans les détails de chacun, ainsi que l'ordre des événements donnés. Le quatrième Évangile, Jean, diffère dans certains détails.
Nulle part cette différence apparente n'est plus évidente que dans le récit de la crucifixion de la Pâque. Les trois Évangiles synoptiques semblent tous être d'accord sur une date pour la Pâque différente de celle donnée par l'Évangile de Jean.
En réalité, il n'y a aucune incohérence. La vérité ne se contredit jamais! Il est vrai que dans cette vie toutes les questions ne seront pas résolues. Yahuwah n'élimine jamais toute occasion de doute parce qu'Il accorde une grande valeur à la liberté personnelle. Il ne forcera jamais les gens à croire s'ils ne veulent pas croire. Ainsi, il y aura toujours des accroches sur lesquels on peut suspendre des doutes pour ceux qui ne veulent pas croire. A ces endroits-là, le croyant a le privilège d'exercer sa foi en Celui qui ne ment jamais. Cela étant dit, un examen attentif des preuves révèle l'harmonie des quatre récits évangéliques. Chaque Évangile fournit des pièces du puzzle qui, lorsqu'elles sont correctement comprises, prouvent qu'il n'y a pas de conflit.
Les textes qui ont induit les gens en erreur sont:
Matthieu 26:17 - "Or, le premier jour de la fête des Pains sans levain, les disciples vinrent à . . . [Yahushua] et Lui dirent: Où veux-Tu que nous Te préparions le repas de la Pâque?" (Bible Ostervald OST)
Marc 14:1 - "La fête de Pâque et des pains sans levain devait avoir lieu deux jours après. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens d'arrêter . . . [Yahushua] par ruse, et de Le faire mourir." (LSG)
Luc 22:7 - "Or le jour des pains sans levain, auquel il fallait sacrifier l'Agneau de Pâque, arriva." (Bible Martin FMAR)
La confusion surgit lorsque les textes ci-dessus sont comparés avec le récit de Jean du dernier souper, la Sainte Cène, comme il est écrit dans Jean 13: "Avant la fête de Pâque, . . . [Yahushua], sachant que Son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à Son amour pour eux." (Jean 13:1)
En cela, comme dans tous les autres casse-têtes, ou puzzles de la Bible, l'Écriture fournit la réponse. La loi de Moïse, que le Législateur, Yahushua, a parfaitement gardée, fournit clairement les paramètres temporels de la Pâque et de la Fête des Pains Sans Levain.
Le premier mois, le quatorzième jour du mois, à la nuit tombante, ce sera la Pâque de . . . [Yahuwah]. Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain en l'honneur de . . . [Yahuwah]; vous mangerez pendant sept jours des pains sans levain. Le premier jour, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune oeuvre servile. (Lévitique 23:5-7, KJV traduction)
Ce passage assigne clairement deux dates différentes pour deux différentes saintes observances:
- La Pâque sur le 14 Abib
- Le premier jour de la Fête des Pains Sans Levain sur le 15 Abib
Jean 13 déclare simplement: "Avant la fête de Pâque . . .". Les Synoptiques semblent même contredire les dates données dans Lévitique!
- Matthieu: Or, le premier jour de la fête des Pains sans levain, les disciples vinrent à Yahushua
- Marc: La fête de Pâque et des pains sans levain devait avoir lieu deux jours après.
- Luc: Or le jour des pains sans levain, auquel il fallait sacrifier l'Agneau de Pâque, arriva.
Lors de l'assemblage des différentes pièces de vérité de ce puzzle Biblique, les dates données pour la Pâque et la Fête des Pains Sans Levain, telles qu’elles sont écrites dans Lévitique 23, doivent être gardées. Celles-ci fournissent les "limites" du puzzle. Elles ne peuvent pas être mises de côté. Ainsi, une autre explication doit être fournie pour expliquer pourquoi les Synoptiques semblent placer la Pâque et le premier jour des Pains Sans Levain le même jour.
Le premier point à considérer est que Matthieu 26:17 et Marc 14:1 ont tous deux des mots ajoutés dans la traduction française qui n'apparaissent pas dans l'original. Les mots en italique ci-dessous sont les mots que les traducteurs ont ajoutés aux textes. Ils n'apparaissent pas dans l'original:
- "Or, le premier jour de la fête des Pains sans levain, les disciples vinrent . . ." (Matthieu 26:17)
- "La fête de Pâque et des pains sans levain devait avoir lieu deux jours après . . ." (Marc 14:1)
Sans les mots ajoutés, Matthieu dit simplement: "Or, le premier des Pains sans levain, les disciples vinrent . . ." Avec les mots supplémentaires exclus, Marc déclare: "La Pâque et des pains sans levain devait avoir lieu deux jours après . . ."
Dans le texte de Matthieu, le mot "premier" vient du mot πρώτος (prōtŏs) qui signifie "avant tout (en temps, lieu, ordre ou importance)".1 Il peut signifier "début" et "meilleur" mais il peut aussi être correctement traduit par "avant". Quand πρώτος (prōtŏs) est traduit par "avant" Matthieu 26:17 déclare: "Or, avant les Pains sans levain, les disciples vinrent . . .". Ceci est en accord avec Jean 13:1: "Avant la fête de la Pâque . . ." (KJV)
Marc doit être considéré dans le contexte de ce qui suit immédiatement le récit de l'onction de Yahushua à Béthanie, lors de la fête chez Simon. Tout d'abord, cependant, il est nécessaire de comprendre précisément comment les Israélites utilisaient certains mots ou expressions, en particulier le mot "Pâque" et l'expression "Pains sans levain". Cela nous fournit la prochaine pièce du puzzle Biblique.
Une étude du contour de la semaine de la Passion. . . révélera le fait que l’expression du N[ouveau] T[estament] τά ἄζυμα ("pain sans levain"), . . . se retrouve dans plusieurs passages des Évangiles se référant à la saison pascale. Cette expression est un terme Synoptique typique; et pourtant, Marc et Luc comprenaient apparemment qu'au moment de leur écriture, les noms festifs τò πάνοχα et τά ἄζυμα étaient utilisés en général de manière interchangeable.2 Cependant, le second de ces [termes] semble avoir été le favori de Luc pour mentionner la saison de la Pâque,3 et probablement aussi celui de Matthieu.4 [Flavius] Josèphe reconnaît également l'usage alternatif de ces deux termes festifs à son époque 5. Il emploie même le terme "le quatorzième" pour le "jour des pains sans levain". 6, 7
La langue est une chose fluide et les termes sont fréquemment utilisés de plusieurs façons. Tout comme le mot "Noël" s'applique au 25 décembre, il est aussi souvent appliqué à la saison, à la période de l'année ou au mois de décembre. Au temps du Messie, les termes "pain sans levain" et "Pâque" étaient devenus des termes festifs qui s'appliquaient à toute la semaine, à partir de la Pâque (14 Abib) et continuant en passant par la totalité des sept jours de la fête des Pains Sans Levain, qui commençait au 15 Abib.
Deux écrivains reconnus du premier siècle de notre ère utilisent de façon interchangeable les mots "Pâque" et "Fête des Pains sans Levain", parfois en utilisant les "Pains sans Levain" pour désigner la Pâque; d'autres fois en utilisant la "Pâque" pour désigner la fête entière. Ces écrivains sont Philon d'Alexandrie (20 av. J.-C. - 50 apr. J.-C.) et Flavius Josèphe (37 apr. J.-C. - environ 100 apr. J.-C.).
Afin que les déclarations de pâque des écrivains du premier siècle puissent être comprises, il est essentiel que leurs termes festifs soient catalogués et interprétés. D'une manière générale, ces mots et phrases rituels sont une langue inconnue, et peuvent avoir un sens tout à fait différent de leurs traductions françaises. Par exemple, le mot grec πάσχα, ou φάσκα, comme il apparaît parfois, se trouve environ douze fois chez Josèphe. Nous le traduisons la Pâque, signifiant communément le souper pascal. Mais couramment, avec Josèphe, le mot est interchangeable avec la fête des pains sans levain de huit jours, et seulement trois fois il se rapporte directement au 14e jour de Nissan [Abib], tandis que seulement trois fois il signifie l'agneau pascal. Et apparemment aucun endroit n'a encore été découvert où πάσχα désigne le souper seul, bien qu'il puisse se référer en même temps au sacrifice pascal et au souper. Dans les écrits de Josèphe, il y a environ vingt-cinq références à cette cérémonie sacrificielle. 8
Un exemple de Josèphe utilisant indifféremment les termes "Pâque" et "Fête des Pains Sans Levain" peut être trouvé dans Guerres II.I.1-3 où il déclare:
Et maintenant que la fête des pains sans levain était déjà venue, qui est appelé pascha [la Pâque] par les Juifs, qui contribue à un tel nombre de sacrifices, d'innombrables personnes d'une part affluent du pays pour la cérémonie, et d'un autre côté, ceux qui pleurent les docteurs se tiennent dans le temple, et procurent des recrues pour leur faction. 9
Dans ce passage, Josèphe donnait le contexte d'un soulèvement des Israélites qui arriva au 14 Abib, la Pâque, après la mort d'Hérode le Grand. Il l’introduit en déclarant que "la fête des pains sans levain était déjà venue" et continue en expliquant que la fête elle-même était appelée "pascha / Pâque" par les Israélites. C'est exactement comme cela que les Évangiles Synoptiques utilisent l’expression.
Il est clair que pour Josèphe les termes utilisés pour désigner les deux périodes festives étaient devenus imprécis au point d'être interchangeables. Que Josèphe puisse se référer à un endroit à cette période de huit jours comme la Fête des Pains Sans Levain et à d’autres endroits utiliser la Pâque comme synonyme de la Fête des Pains sans Levain, ou se référer simplement à la période entière comme la Pâque, confirme. . . que, d'usage commun, on ne faisait plus de distinction entre la Pâque et la Fête des Pains sans Levain et que le 14 Nissan s'était assimilé à la période de la fête. 10
La raison pour laquelle les termes étaient si souvent utilisés de manière interchangeable est simplement due au fait que le pain sans levain était aussi consommé à la Pâque et non uniquement pendant les sept jours suivants. «L'expression τά ἄζυμα [pain non levé] sans aucun doute a son origine dans la pratique de l’A[ncient] T[estament], dont les lois premières stipulaient que le pain sans levain doit être consommé avec l'agneau rôti le quatorzième jour du premier mois juif.» 11 Le levain était enlevé des maisons le 14, et le soir la Pâque était mangée avec du pain sans levain.
La difficulté qui a surgi au sujet de ces textes provient en grande partie de l'hypothèse que pour Philon et Josèphe le mot πάσχα [pascha / Pâque] se réfère toujours à la cérémonie pascale du 14 Nissan [Abib]. Au contraire, comme cela a été souligné, ce mot se réfère communément à toute la fête des pains sans levain. Et aucune signification différente ne devrait lui être attribuée à moins d'être explicitée dans le texte. 12
Etant clairement compris que "Pâque" et "pains sans levain" étaient utilisés de manière interchangeable dans le sens de festif pour s'appliquer à la saison/période entière, aussi bien qu'aux jours individuels dans la commémoration festive, il est temps de regarder à nouveau Marc 14:1 et le texte qui suit immédiatement:
La fête de Pâque et des pains sans levain devait avoir lieu deux jours après. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens d'arrêter Yahushua par ruse, et de le faire mourir. Car ils disaient : Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu'il n'y ait pas de tumulte parmi le peuple. Comme Yahushua était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra, pendant qu'il se trouvait à table. Elle tenait un vase d'albâtre, qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Yahushua. (Marc 14:1-3, LSG)
La raison pour laquelle ce récit a causé une certaine confusion est qu'il semble contredire le récit dans Jean:
Six jours avant la Pâque, . . . [Yahushua] vint à Béthanie, où était Lazare qui avait été mort, et qu'Il avait ressuscité. On Lui fit là un souper, et Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui étaient à table avec Lui. Alors Marie ayant pris une livre de parfum de nard pur, d'un grand prix, en oignit les pieds de . . . [Yahushua], et les essuya avec ses cheveux; et la maison fut remplie de l'odeur du parfum. (Jean 12:1-3, OST)
Il n’est pas utile de perdre du temps à ergoter sur les différents récits de là où Marie a versé l'onguent: Marc dit sur la tête de Yahushua; Jean dit sur Ses pieds. Tout détective de police sait que même les récits de témoins oculaires peuvent sembler différer lorsqu'une personne remarque une chose, alors qu'une autre personne se concentre sur autre chose, même si les deux récits peuvent être véridiques. La réponse simple est que Marie a versé l'onguent sur les pieds du Sauveur et sur Sa tête.
Le vrai conflit apparent se situe au niveau de l'affirmation claire de Marc selon laquelle la Pâque était dans DEUX jours alors que le récit de Jean déclare que Yahushua est venu à Bethanie SIX jours avant la Pâque. En résolvant cette contradiction apparente, il est important de prendre les Écritures simplement comme elles se lisent et non de fournir une signification supplémentaire qui n'existe pas.
Il est facile de sauter aux conclusions lorsque le texte lui-même ne présente pas. . . une "conclusion inévitable". Les textes de Béthanie en sont un bon exemple. Jean dit-il que l'onction était six jours avant la Pâque? Non! Ce que dit le texte, c'est que "six jours avant la Pâque [Yahushua] VINT à Béthanie" (Jean 12:1, nous soulignons). Puis, après cette déclaration, le récit de l'onction est introduit avec le mot grec oun signifiant "alors, par conséquent, en conséquence, conséquemment, ces choses étant ainsi" (Thayer). Oun se réfère simplement à la chose suivante qui est arrivée et que Jean a choisit de relater. Cela ne veut pas dire que le repas a eu lieu le jour même où [Yahushua] est venu à Béthanie13. Par contraste, Marc décrit une succession d'événements. À un moment où "la fête de Pâque et des pains sans levain devait avoir lieu deux jours après" (Marc 14:1a), les chefs juifs conspirèrent pour tuer [Yahushua] (Marc 14:1b). Cela se passa quand [Yahushua] était, "à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux" (Marc 14:3). Cela nous dit que l'onction à Béthanie a eu lieu deux jours avant la Pâque, et que [Yahushua] est venu à Béthanie six jours avant la Pâque (ou quatre jours avant l’onction).
Ainsi, le récit dans Jean ne contredit pas le récit dans Marc. Mais pour apprécier pleinement l'accord complet entre Jean et Marc sur cette question, il est nécessaire de porter attention à la toute première Pâque consignée dans l'Écriture. Comme cela a été démontré, les termes "Pâque" et "Pains sans levain" ont été utilisés de manière interchangeable pour s'appliquer à toute la saison festive. Ce qui est souvent négligé, cependant, c'est que la "saison" ne commençait pas le 14e jour du mois, mais plutôt le dixième où un travail préparatoire très important était effectué.
Or Yahuwah parla à Moïse et à Aaron, au pays d'Égypte, en disant: Ce mois sera pour vous le commencement des mois; il sera pour vous le premier des mois de l'année. Parlez à toute l'assemblée d'Israël et dites: Qu'au dixième jour de ce mois ils prennent chacun un agneau ou un chevreau par maison de leurs pères, un agneau ou un chevreau par maison. . . . Vous aurez un agneau ou chevreau sans défaut, mâle, âgé d'un an; vous le prendrez d'entre les brebis ou d'entre les chèvres. Et vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois, et toute la communauté d'Israël assemblée l'égorgera à la nuit tombante. (Voir Exode 12:1-3, 5, 6, NKJV traduction)
Le dixième jour du premier mois était le jour où chaque foyer devait choisir un agneau ou un chevreau parfait pour leur offrande sacrificielle. En tant que symbole du Sauveur, chaque animal devait être parfait et sans aucune imperfection ou tache. Ces jeunes animaux étaient amenés à la maison, lavés, caressés et nourris. Ce faisant, les émotions de la famille commençaient à se lier avec la petite créature. Ainsi, quand l'animal était tué, cela avait un effet beaucoup plus profond sur la famille en tant que symbole de l'Agneau de Yah qui devait être tué pour les péchés du monde.
Comprenant que le mot "Pâque" avait une utilisation beaucoup plus large que la simple référence à la date spécifique d'Abib 14, certains chercheurs ont suggéré que le jour où Yahushua a été oint était, en fait, le dixième jour du mois - le jour même où les animaux sacrificiels avaient toujours été choisis. En se rappelant que les Hébreux comptaient leurs jours inclusivement, plutôt qu’exclusivement comme c'est le cas aujourd'hui, la date de la fête chez Simon s’inscrit parfaitement dans le cadre temporel pour avoir eu lieu au dixième jour du mois.
Les propres paroles du Sauveur semblent indiquer qu'Il comprenait la signification de l'onction de Marie sur Lui selon cette lumière. Quand les disciples ont commencé à critiquer la générosité de Marie, Yahushua a dit: "Laissez-la; pourquoi lui faites-vous de la peine? Elle a fait une bonne action à Mon égard."(Marc 14:6, OST) Puis, prédisant Sa mort dans seulement quatre jours, Il a ajouté:
Car vous aurez toujours des pauvres avec vous; et toutes les fois que vous voudrez, vous pourrez leur faire du bien; mais vous ne M'aurez pas toujours. Elle a fait ce qui était en son pouvoir; elle a embaumé par avance Mon corps pour Ma sépulture." (Marc 14:7, 8, OST)
Le banquet était, en effet, un "dîner de remerciement" donné au Sauveur par un riche pharisien du nom de Simon. Yahushua avait guéri Simon de la lèpre (voir Marc 14:3) et dans sa gratitude d’être rétabli, Simon a reçu le Sauveur, Ses disciples et Lazare pour un repas somptueux. Le propre fils de Simon était l'un des douze disciples. C'est ce disciple qui, étant dans le confort de sa propre maison, s’est en premier permis de critiquer le don généreux de Marie et, implicitement, son acceptation par le Sauveur.
Et Yahushua étant à Béthanie, à table, dans la maison de Simon le lépreux, une femme vint à Lui avec un vase d'albâtre, plein d'un parfum de nard pur et de grand prix, qu'elle Lui répandit sur la tête, ayant rompu le vase. (Marc 14:3, OST)
Alors Judas l'Iscariote, fils de Simon14, l'un de Ses disciples, celui qui devait Le trahir, dit: Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum (huile parfumée, KJV) trois cents deniers, pour les donner aux pauvres? Il disait cela, non parce qu'il se souciait des pauvres, mais parce qu'il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu'on y mettait. Yahushua lui dit donc: Laisse-la faire; elle a gardé ce parfum pour le jour de ma sépulture. Car vous aurez toujours des pauvres avec vous; mais vous ne m'aurez pas toujours. (Jean 12:4-8, NKJV traduction)
Les autres disciples, qui admiraient Judas pour sa richesse, sa culture et ses manières policées, ont rapidement suivi son exemple. Ce fut la réaction de colère de Judas contre la douce réprimande du Sauveur au dîner de son père qui conduisit directement à la trahison, par Judas lui-même, de Yahushua entre les mains des prêtres. Après avoir relaté la réprimande de Yahushua aux disciples, les paroles suivantes dans Marc sont: "Alors Judas l'Iscariote, l'un des douze, s'en alla vers les principaux sacrificateurs pour leur livrer Yahushua. Ils l'écoutèrent avec joie, et lui promirent de lui donner de l'argent; après quoi il chercha une occasion propice de Le leur livrer." (Marc 14:10, 11, OST)
Une preuve circonstancielle supplémentaire que le souper de la maison de Simon a eu lieu le dixième jour du mois peut être trouvée dans le fait que tous les événements suivants se sont produits après la fête chez Simon:
- Judas rencontre les principaux chefs et sacrificateurs pour trahir Yahushua. (Voir Luc 22:1-6.)
- Le lendemain de la fête chez Simon a eu lieu l'entrée triomphale à Jérusalem. (Voir Matthieu 21:1-11 et Jean 12:12-15.)
- En arrivant à Jérusalem, Yahushua a purifié le temple des vendeurs et des changeurs d'argent. (Voir Luc 19:45-48.)
- Plusieurs discours et échanges sont relatés dans les différents Évangiles comme s’étant produit les jours suivant l'entrée triomphale à Jérusalem, entre autres les Grecs demandant à voir Yahushua. (Voir Jean 12:20-33.)
Si le banquet de la maison de Simon avait eu lieu le 12 , juste deux jours avant le 14, il n'y aurait pas eu assez de temps pour que tout se passe comme cela a été consigné dans les Écritures, entre le dîner chez Simon et la Cène. Cela confirme l'accord entre le récit dans Jean et celui dans Marc.
Une pièce supplémentaire du puzzle se met en place par le fait que les quatre Évangiles déclarent clairement que la crucifixion, qui a eu lieu à la Pâque, était le "jour de préparation".
Matthieu 27:59, 60 et 62 (OST) - "Joseph, ayant pris le corps, l'enveloppa dans un linceul blanc, Et le mit dans un sépulcre neuf, qu'il s'était fait tailler dans le roc; et ayant roulé une grande pierre à l'entrée du sépulcre, il s'en alla. . . . Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate. . ."
Marc 15:42-43 (FMAR) - "Et le soir étant déjà venu, parce que c'était la Préparation qui est avant le Sabbat; Joseph d'Arimathée, . . . s'étant enhardi, vint à Pilate, et lui demanda le corps de. . . [Yahushua]."
Luc 23:53, 54 (FMAR) - "Et l'ayant descendu de la croix, il [Joseph d'Arimathée] l'enveloppa dans un linceul, et le mit en un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait encore été mis. Or c'était le jour de la préparation, et le jour du Sabbat allait commencer."
Ceci est une preuve très concluante que les quatre Évangiles sont en accord sur les dates de la Pâque et de la Fête des Pains Sans Levain. Dans le calendrier luni-solaire Biblique, la Pâque au 14e jour se produit toujours le sixième jour de la semaine.
Par conséquent, le jour suivant, le premier jour de la Fête des Pains Sans Levain tombait toujours le jour du Sabbat, que Lévitique 23:6 confirme être le 15e jour du mois. L'Écriture appelle le quatorzième/la Pâque, le "jour de la préparation". Beaucoup de Sabbatariens utilisent le terme pour l'appliquer à tous les sixièmes jours de semaine, car il désigne le sixième jour comme étant un jour de travail et de préparation pour le Sabbat le jour suivant, et il est certainement possible que les Israélites aient utilisé le terme de cette façon. L'Écriture elle-même, cependant, applique seulement ce terme au quatorzième jour du premier mois/la Pâque - le jour avant le premier jour de la Fête des Pains Sans Levain.
Parce que le premier jour des Pains Sans Levain tombait toujours sur un Sabbat hebdomadaire, ce jour était appelé un "grand Sabbat".
. . . et ayant baissé la tête, il rendit l'esprit. Alors les Juifs, afin que les corps ne demeurassent point en croix au jour du Sabbat, parce que c'était la préparation, (or c'était un grand jour du Sabbat) prièrent Pilate qu'on leur rompît les jambes, et qu'on les ôtât. Jean 19:30, 31, FMAR
Le Jour de Préparation était un jour de travail. C'était le jour où le levain était retiré de la maison (un symbole du péché retiré du temple de l'âme). C'était le jour où les agneaux de la Pâque étaient sacrifiés, pointant vers le moment où le Messie serait mis à mort pour les péchés du monde. Ce fait, ainsi que le déroulement du Jour de Préparation, est confirmé par un incident relaté dans les Évangiles synoptiques, qui n'a pas été relaté dans Jean. Cet incident fournit encore une autre pièce du puzzle, clarifiant le récit Biblique du déroulement de la Pâque de la crucifixion.
Image Alt : pièce de puzzle en 3D de couleur mauve violette, avec reflet au sol, en position verticale, reposant sur une tête.
Il était de coutume pour les criminels condamnés de porter leurs propres poutres de croix sur le chemin de l'exécution. Cependant, Matthieu, Marc et Luc rapportent tous que quelqu'un d'autre a porté la croix du Sauveur pour Lui. Cela n'était pas un dernier acte de miséricorde en faveur d’un homme innocent. Selon toute probabilité, le Sauveur n'avait pas la force physique de porter sa propre poutre de croix en raison de la nuit passée sans sommeil et de la perte de sang due à la flagellation qu'Il avait subie. Les soldats romains ont résolu le problème en forçant quelqu'un d'autre à porter Sa croix pour Lui:
- "Lorsqu'ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de . . . [Yahushua]." (Matthieu 27:32, LSG)
- "Et ils contraignirent un certain homme, nommé Simon, Cyrénéen, père d'Alexandre et de Rufus, qui passait par là, revenant des champs, de porter Sa croix." (Marc 15:21, FMAR)
- "Et comme ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon, Cyrénien, qui venait des champs, et le chargèrent de la croix pour la porter après . . . [Yahushua]." (Luc 23:26, FMAR)
Certains auteurs croient que l'explication pour Simon "qui venait des champs" est que Simon avait travaillé dans les champs. Puisqu'il était si tôt le matin, une raison plus probable était que Simon se rendait à Jérusalem pour la Fête des Pains Sans Levain. L'expression "venait des champs / sortait du pays (KJV)" implique un voyage plus long que le court "chemin du jour du Sabbat" autorisé les jours saints. Que Simon travaillait dans les champs, ou qu’il voyageait, la seule possibilité pour qu'il ait pu faire l'un ou l'autre était si la Pâque était un jour de travail. Le fait que les trois Évangiles synoptiques incluent cette histoire est la confirmation que l’utilisation à cette époque de l'expression "fête des pains sans levain" était une référence, communément comprise, à la Pâque elle-même.
Le récit dans Luc est un peu différent. Il déclare: "Or le jour des pains sans levain, auquel il fallait sacrifier l'Agneau de Pâque, arriva." (Luc 22:7, FMAR) Comme il a été démontré, les termes "Pâque" et "Pains sans levain" étaient utilisés de façon large, incluant depuis le jour où l'agneau sacrificiel était choisi au dixième jour jusqu'au dernier jour de la fête des Pains Sans Levain (le 21e jour du mois) qui était immédiatement suivi d'un Sabbat du septième jour le 22 du mois. Ce qui suit dans Luc 22 est une description détaillée de la Sainte Cène qui est encore commémorée aujourd'hui dans le service de communion. La pièce du puzzle qui relie les trois Évangiles synoptiques et l'Évangile de Jean se trouve dans le fait que la Cène, le dernier souper, mangé quelques heures avant la trahison du Sauveur n'était, en fait, pas le véritable repas de la Pâque.
En hébreu, en araméen et en grec, il y avait des mots différents pour dire si le pain était fait avec de la levure (pain au levain) ou sans (pain sans levain).
HÉBREU
Pain sans levain = matzah (ou matzot pour plus d'un.)
Pain au levain = lekhem (ou lekhemim pour plus d'un.)
ARAMÉEN
Pain sans levain = patireh
Pain au levain = lakhma
GREC
Pain sans levain = azumos (ou azumon ou azuma pour plus d'un.)
Pain au levain = artos (ou arton pour plus d'un.)
Sans exception, chaque fois que l'Écriture se réfère à la "Fête des Pains Sans Levain", le mot pour pain sans levain est utilisé: matzah, patireh, azumos. Cependant, partout où dans l'Écriture le pain de la Cène est mentionné, le mot utilisé est celui pour le pain au levain: lakhma, artos. Ainsi, la "Sainte Cène" a eu lieu le jour avant le repas de la Pâque.
Comme cela a été démontré, Jean et Matthieu déclarent que la Cène a eu lieu avant la Pâque et la Fête des Pains Sans Levain. Dans 1 Corinthiens 11:23 et 26-28, Paul utilise aussi constamment le mot désignant le pain levé lorsqu'il parle de la Cène et de sa signification spirituelle. Bien que Jean ne fasse pas le récit de la Cène, se concentrant sur le lavage des pieds qui l'a précédé, Matthieu, Marc et Luc s'accordent pour dire que le pain utilisé lors de la Cène était du pain levé et ne pouvait donc pas être le repas de la Pâque. Ceci est confirmé par le récit de Jean qui se réfère de façon répétée au jour de la crucifixion comme étant le jour effectif de la Pâque, précédant le premier jour de la Fête des Pains Sans Levain. (Voir Jean 18:28, 18:39, 19:14, 19:31 et 19:42.) Pour une explication détaillée, voir La Sainte Cène: À la Pâque? ou Non?
La dernière pièce de vérité qui affirme que les quatre Évangiles faisaient référence aux mêmes événements aux mêmes dates peut être trouvée dans le fait que la nation entière était unifiée pour célébrer la Pentecôte. Si les trois Évangiles synoptiques faisaient vraiment référence à la Pâque ayant lieu à une date différente de celle donnée dans l'Évangile de Jean, alors cela aurait certainement affecté le compte de la Pentecôte.
Juste avant que le Sauveur retourne au Ciel après Sa résurrection, Il a donné des instructions claires à Ses disciples pour qu’ils restent à Jérusalem: "Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il; car Jean a baptisé d'eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit." (Actes 1:4, 5)
Les disciples ont obéi à leur Maître ressuscité. Les jours suivants ont été une période de repentir, en sondant leur propre coeur.
Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils étaient tous ensemble au même endroit. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent violent, qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues qui semblaient de feu leur apparurent, séparées les unes des autres, et elles se posèrent sur chacun d'eux. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d'autres langues, comme l'Esprit leur donnait de s'exprimer. (Actes 2:1-4, S21)
La Pentecôte est l'une des fêtes annuelles pour laquelle tous les Israélites pieux retournaient à Jérusalem pour célébrer. Le fait que Jérusalem soit remplie de ces pèlerins venus de pays lointains est mentionné dans le verset suivant.
Or il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel. A ce bruit, ils accoururent en foule, et ils furent stupéfaits parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Ils étaient [tous] remplis d'étonnement et d'admiration et ils se disaient [les uns aux autres]: "Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous galiléens? Comment se fait-il donc que nous les entendions chacun dans notre propre langue, notre langue maternelle? Parthes, Mèdes, Elamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée, de la Cappadoce, du Pont, de l'Asie, de la Phrygie, de la Pamphylie, de l'Egypte, du territoire de la Libye voisine de Cyrène et résidents venus de Rome, Juifs de naissance ou par conversion, Crétois et Arabes, nous les entendons parler dans notre langue des merveilles de . . . [Elohim]". (Actes 2:5-11, S21)
Cette liste incroyable de personnes de sang israélite, vivant dans tant de nations et de localités différentes, confirme qu'eux aussi étaient à Jérusalem dans le but exprès d'observer la fête annuelle de la Pentecôte.
Si Jean et les autres auteurs évangéliques avaient été discordants dans leur chronologie au sujet de la date de la Pâque, comment se fait-il que non seulement tous les disciples, mais aussi les Juifs de toutes les régions du Proche-Orient, étaient entièrement d'accord sur la date de la Pentecôte, qu'ils observaient le même jour. S'il y avait eu des divergences d'opinions au sujet de la date de la Pâque, il y aurait forcément eu une différence sur la date de la Pentecôte.15
Loin d'offrir des récits contradictoires sur la crucifixion de la Pâque, les quatre Évangiles sont tous d'accord! Les différences dans leurs récits fournissent en réalité la confirmation qu'ils sont en accord, sans aucune contradiction.
La vérité ne se contredit jamais. S'il y a des divergences apparentes, elles mettent simplement en évidence un endroit où une étude supplémentaire est nécessaire. Aux endroits où la sagesse de Yahuwah a déterminé que toute possibilité de doute ne devait pas être enlevée - permettant à chacun d'exercer sa liberté de choix pour croire ou douter comme il le veut -, que les croyants choisissent d'exercer leur foi, car "Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s'approche de [Elohim], croie que [Elohim] est (existe), et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent." (Hébreux 11:6, OST)
Tandis que le critique de la foi sera prompt à faire des suppositions et à utiliser ses hypothèses pour discréditer l'Écriture, l'étudiant croyant devrait s'entraîner à analyser soigneusement les mots (et les silences) de l'Écriture. Dans la plupart (si ce n’est tous les cas), les puzzles auxquels nous sommes confrontés reposent sur notre propre manque de compréhension du texte, et non sur les paroles mêmes de l'Écriture.16
En ce temps où la connaissance augmente et où de nombreuses vérités Célestes sont restaurées, tous devraient se sentir encouragés à étudier par eux-mêmes chaque doctrine de leurs croyances. Si une croyance est dans l'erreur, l’Esprit Saint a été promis pour conduire tous ceux qui cherchent la vérité, dans la connaissance de cette vérité. "Et, quand Il [l'Esprit de Vérité] sera venu, II convaincra le monde de péché, de justice et de jugement" (Jean 16:8, FMAR)
1 N°4413, Nouveau Dictionnaire Strong Étendu des Mots de la Bible.
2 Marc 14:1; Luc 22:1.
3 Actes 12:3; 20:6.
4 Matthieu 26:17.
5 Ant[iquités], XVII.IX.3; B.II.I.3, etc.
6 B.V.III.1. Thackeray: "Quand le jour des pains sans levain arriva le 14," etc.
7 Grace E. Amadon, "Le débat Johannien-Synoptique", (manuscrit original de l'article publié), Andrews University, James White Library, Collection 154, Boîte 2, Dossier 1, p. 1, nous soulignons.
8 Grace E. Amadon, "Textes Importants de la Pâque dans Josèphe et Philon", (manuscrit original de l'article publié), Andrews University, James White Library, Collection 154, Boîte 2, Dossier 1, p. 1, soulignement original; italique fourni.
9 Traduction directe de G. E. Amadon, ibid., p. 2.
10 Barry D. Smith, "La chronologie de la Sainte Cène", Westminster Theological Journal 53:1 (1991), p. 35 et 36.
11 Amadon, "Le débat Johannien-Synoptique", op cit., p. 3.
12 Amadon, "Textes Importants de la Pâque dans Josèphe et Philon", op cit., p. 9.
13 Oun "ne fournit pas toujours un lien strictement causal, mais peut être utilisé plus librement comme un lien temporel dans la continuation ou la reprise d'un récit" (Grammaire Grecque du Nouveau Testament et Autres Littératures Chrétiennes Anciennes, F. Blass, A. Debrunner et Robert Funk, Chicago: University of Chicago Press, 1961, 234-5).
14 Pour une confirmation supplémentaire de Judas Iscariot étant le fils de Simon, voir Jean 13:2-3 et 13:26.
15 Amadon, "Le débat Johannien-Synoptique", op cit., p. 9.
16 Kyle Pope, "Dater La Pâque et la Sainte Cène", Ancient Road Publications.